"Dans La dette odieuse de l’Afrique, Boyce et Ndikumana révèlent le fait choquant que, contrairement à la perception populaire comme quoi l’Afrique ponctionne les ressources financières de l’Occident, le continent est en fait un créancier net du reste du monde. Le volume de la fuite des capitaux de l’Afrique est remarquable : plus de 700 milliards de dollars au cours des quatre dernières décennies. Toutefois, les actifs de l’Afrique détenus à l’étranger sont privés et cachés tandis que ses dettes extérieures sont publiques, dues par les peuples africains à travers leurs gouvernements.
Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base. De façon provocatrice, les auteurs proposent que les gouvernements africains devraient répudier ces « dettes odieuses » dont leur peuple n’a tiré aucun avantage et que la communauté internationale devrait aider dans cet effort.
Un livre indispensable pour quiconque s’intéresse à l’Afrique, son avenir et ses relations avec l’Occident. James K. Boyce est professeur d’économie à l’Université du Massachusetts, Amherst, où il dirige le programme sur le développement, la paix et l’environnement au Political Economy Research Institute. Ses écrits comprennent notamment : « La Paix et les fonds publics : politiques économiques pour le renforcement de l’État d’après-guerre » (coédité avec Madalene O’Donnell) ; « Investir dans la paix : l’aide et la conditionnalité après les guerres civiles » ; et « Une violence tranquille : vue d’un village du Bangladesh » (coécrit avec Betsy Hartmann). Il est diplômé de l’Université de Yale et a obtenu son doctorat à l’Université d’Oxford, Royaume-Uni.
A propos de l'auteur
James K. Boyce est professeur d’économie à l’Université du Massachusetts, Amherst, où il dirige le programme sur le développement, la paix et l’environnement au Political Economy Research Institute. Ses écrits comprennent notamment : « La Paix et les fonds publics : politiques économiques pour le renforcement de l’État d’après-guerre » (coédité avec Madalene O’Donnell) ; « Investir dans la paix : l’aide et la conditionnalité après les guerres civiles » ; et « Une violence tranquille : vue d’un village du Bangladesh » (coécrit avec Betsy Hartmann). Il est diplômé de l’Université de Yale et a obtenu son doctorat à l’Université d’Oxford, Royaume-Uni.
Léonce Ndikumana est professeur d’économie à l’Université du Massachusetts, Amherst, où il est Directeur du programme sur la politique de développement en Afrique. Il a assumé les postes de Directeur des politiques opérationnelles, de Directeur de recherche à la Banque africaine de développement et de Chef de l’analyse macroéconomique à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il a contribué à divers domaines de la recherche, notamment les questions de la dette extérieure et la fuite des capitaux ; les marchés financiers et la croissance ; les politiques macroéconomiques pour la croissance et l’emploi ; et l’économie des conflits et des guerres civiles en Afrique. Il est diplômé de l’Université du Burundi et a obtenu son doctorat à Washington University à St Louis, Missouri, États-Unis.